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A bord de Nymphaea
25 septembre 2019

La Sardaigne, ça continue

La Sardaigne, ça continue.

Lundi 23 septembre 2019

Il y aurait eu un feu d’artifice cette nuit. Quelques fusées tout au plus. Il y a surtout eu du vent.

Il a plu cette nuit. Un courageux s’est levé cette nuit pour fermer toutes les ouvertures que Gilles a pour obsession d’ouvrir systématiquement la journée. Et puis, le sujet du feu de mouillage est revenu sur le tapis, alors on s’est attelé à sa réparation.

Roland est allé voir que cela ne provenait pas d’une connexion coupée au niveau du projecteur et du feu de hune.

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Le constat est fait : cela vient de plus haut, il faut monter au sommet. Cela exige des compétences supérieures ! Et comme d’habitude,  ces compétences sont attribuées au plus léger : votre serviteur.

La lampe était à incandescence et le filament avait lâché, nous l’avons remplacée par une LED que nous avions par hasard en stock. Il faut savoir que le hasard se provoque et en l’occurrence, notre ancien propriétaire avait déjà approvisionné des lampes de rechange, au cas où… Merci Marc André !

Après cette séance, nous sommes allés déjeuner en ville. A restaurant, le serveur a été très patient pour nous  faire comprendre le « grazie » et le « prego ». Bon repas où nous nous sommes vus offrir le chupito de myrtes.

Gilles et moi sommes alors partis visiter les grottes de Neptunes ou grotte di Nettuno en italien dans le texte.

 

 

 

 

 

 

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Roland a voulu privilégier une sieste. Pour descendre aux grottes : 654 marches à descendre et pour remonter, c’est le même tarif.

 

Arrivés en bas on apprend que la visite commence à 5h, qu’elle dure une 1/2h, sachant que notre car nous reprend à 18h, il nous resterait alors une demi heure pour remonter. Je ne me sens pas d’attaque à relever le défi. Nous nous attardons en bas pour amortir notre descente et nous remontons. La remontée s’est faite en moins de 20 minutes d’après Gilles. C’aurait donc été jouable !

Un rafraîchissement une fois arrivés au sommet dans le seul et unique bar en attendant notre bus.

Nous avons rencontré un jeune couple venu de Sète en bateau avec un bébé de 4 mois et une gamine de 4 ans. On s’est raconté nos aventures de marins…

Le soir, je me suis fait alpaguer par les anciens du port qui prennent l’apéro sur le ponton. Ils ne parlaient pas beaucoup bateau, mais l’ambiance était chaude, le vin blanc aidait à faire raconter des histoires à dormir debout. Pour ne pas être de reste avec eux, j’ai du leur dire que j’avais fait partie du gang de lyonnais…

Mardi 24 septembre 2019

Quelques courses avant de partir. Nous nous sommes rendus au mercato couvert. Pour nous faire comprendre de notre épicière, nous nous sommes servis de Google traduction. Elle nous a pris pour des magiciens, des dieux, que dis-je, des sorciers, elle nous a fait comprendre qu’elle voulait l’application sur son téléphone. Nous lui avons chargée, ses yeux n’arrêtaient pas de tourner dans tous les sens, elle se voyait déjà commercer avec tous les étrangers qui se présenteraient à son échoppe, et principalement les anglais…

Un café et départ vers notre nouvelle destination : un mouillage maintenant que le feu est réparé !

Le mouillage que Roland avait repéré était déjà occupé par un bateau, alors nous avons continué notre route au sud jusqu’à Bosa, un port sur le fleuve Tema qu’il faut un peu remonter. La ville est à près de 2 km à pied, ça fait loin. Les maisons le long de la rivière sont colorées, des tanneries autrefois, et des bateaux de pêcheurs ou des bateaux de plaisance tout le long. Certains pensent à Florence devant ces images.

Le soir, Roland s’est essayé à une nouvelle recette : la quiche tomate !

 

Mercredi 25 septembre 2019

Le jour se lève, le ciel est noir, et le temps avançant, le temps s’éclaircit. Notre voisin bâbord, des anglais et des anglaises  que nous n’avons jamais vus sont partis dans la nuit. 

8H00, nous attendons l’ouverture des toilettes… jusqu’à 9H00 !

Direction le centre ville. Café. Enfin nous trouvons la tapette à mouche que nous recherchions parmi un grand choix. Depuis la tapette en plastique moulé d’une seule pièce à celle avec manche métal en fil torsadé, à celle à manche court et gros tamis, et sans parler des couleurs… Nous avons choisi celle avec un manche télescopique façon poste radio, permettant d’atteindre une mouche avant que celle-ci n’ait pu ressentir votre odeur. La dernière fois, nous avions bien trouvé la tapette à mouche qui nous convenait dans un magasin, mais le code ne passait pas en caisse. L’hôtesse a passé tous les codes-barres de chacune des 12 tapettes en rayon, sans autre résultat que de faire une queue de clients hilares devant les efforts déployés pour vendre une tapette. Nous avions été contraints de renoncer à nos desiderata. Mais revenons à notre périple.

La citadelle est gravie, visitée, photographiée, nous connaissons tout d’elle et redescendons.

 

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La cathédrale Saint Pierre, le ponte Vecchio… les petites rues, les boutiques.

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Un resto a retenu notre attention, que la notre car nous avons été les seuls clients. Nous n’avons pas dus être pénibles car a garçon nous a gratifiés d’un chupito.

Le retour au bateau a été long et fatiguant. Sieste courte puis séance travaux.

L’annexe est testée car il semble qu’elle se dégonfle toute seule. L’essai à l’éponge et à la lessive ne détecte pas la moindre fuite, et pourtant elle fuit…

Voici un matelot affecté à l’entretien des cordages.

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La soirée s’est passée paisiblement au coin du feu, je veux dire dans le cockpit, du côté du feu de l’entrée du port.

Nous avons recherché notre prochaine destination. Ce sera un mouillage car nous n’en faisons pas beaucoup.

A force de chercher sur Navionics et en parallèle avec Google Map en photo satellite, Roland trouve un endroit idéal. Mais en cherchant des avis, on commence à comprendre que l’affaire n’est pas simple. Un plaisancier avait mouillé une nuit à un endroit interdit, ce qui n’était stipulé sur aucune carte, mais seulement en mairie. Il fallait réserver et payer auparavant sur internet. Ne le sachant pas, il s’est vu affliger un PV de 344€.

Notre choix en cherchant bien faisait partie du même genre de piège à c… Nous irons donc au prochain port et nous tâcherons de nous faire expliquer ce qui nous échappe.

Bosa a été une très bonne étape. La ville est à voir, le port est d’un calme redoutable : en eau douce sur le fleuve. Les toilettes ne sont pas à la hauteur du reste, mais elles sont exploitables, contrairement à celles du Frioul.

Et puis ici nous sommes devenus des grands avec notre 38 pieds parmi nos voisins, sauf un Bavaria 46 flambant neuf qui nous fait de l’ombre.

Nous quittons Bosa pour nous rapprocher de Cagliari. Etape à Torregrande. Beaucoup de pêcheurs. Ce n’est pas une marina de grand luxe, mais il y a de la place, nous avons été accueillis sur le quai. Le vent était assez fort de l'ordre de 15 noeuds et Gilles nous prouvé sa maestria en faisant une manœuvre irréprochable, je vous laisse juge :

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Le diner se fera à bord car la fatigue se ressent dans l’équipage et la ville est bien trop loin.

 

 

 

 

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