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A bord de Nymphaea
22 septembre 2019

Le grand départ pour la Sardaigne

Le grand départ pour la Sardaigne

Mercredi 18 septembre 2019 Départ pour Porquerolles.

Le porte avion dans la rade est bien le Charles de Gaulle.

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A la sortie de la petite passe, la VHF nous apprend qu’un sous marin doit rentrer, que des tirs de torpilles vont avoir lieu entre le cap Cépet et le cap Sicié.

Nous réussissons à passer entre le sous-marin et les torpilles ! Ce n’était pas difficile, on allait à l’opposé, mais quand même.

Un mouillage est prévu à Porquerolles. On se retrouve au port. La baie que nous envisagions était bondée. A dire que tous les plaisanciers s’étaient donné rendez-vous  au mouillage.

Nous avons fait la connaissance de notre voisin, propriétaire d’un bateau moteur de 40 pieds. 90L de consommation à l’heure à 30 nœuds, je vous laisse faire les calculs pour voir la consommation aux 100 km. Question autonomie, de ce côté, c’est restreint.

Nous avons fait le plein de fuel, même si ce qui restait était amplement suffisant pour notre programme.

Douche, et une virée dans l’île pour les marcheurs. Sur l’île, les bars ont la vie très dure. Nous nous sommes assis à une terrasse, mais le gérant est venu nous dire d’aller ailleurs car il ne pouvait pas servir. Au suivant, nous nous sommes entendus dire qu’il n’y avait plus de personnel et qu’on ne pouvait pas prendre la conso au bar. Au troisième : « je ne fais que restau ». Alors on a décidé qu’on n’avait plus soif et nous sommes rentrés au bateau où il y avait tout ce qu’il faut pour oublier.

 

Jeudi 19 septembre 2019

Et il a bien fallu quitter cette île de rêve où l’on ne boit pas.

Le temps est couvert, le soleil est donc voilé, il y a du vent, puis il n’y en a pas. La mer est d’huile. Beaucoup de navires militaires autour de nous. Ils n’apparaissent pas à l’AIS !!!!

Tiens, ils recherchent un voilier qui serait dans le secteur. Ce n’est pas nous. Serait-il sur la trajectoire d’une torpille ?

Vendredi 20 septembre 2019

A 6h, le vent se lève. Le gros temps annoncé arrive. Du moteur, jusqu’à maintenant, il faut passer à la voile. Je réveille Roland pour me donner un coup de main.

Nous visions Stintino dans le golfo dell Asinara. Nous décidons d’aller plus au sud à Alghero. C’est finalement un mouillage que nous retenons quelques miles avant à Porto Ferro vers la torre Negra et la torre bianca.  Une nuit tranquille, c’est le premier mouillage de nuit. Personne ! Nous sommes seuls au monde !

Samedi 21 septembre 2019

Le bateau n’a pas bougé de la nuit, l’ancre est toujours accrochée au fond de sable.

Nous gonflons l’annexe pour visiter la côte, dire bonjour ou plutôt « buon jorno » à quelques autoctones…

Eventuellement prendre « un café longo ». Arrivés sur la plage, l’annexe est sortie de l’eau et on voit une vedette de l’armée italienne tourner autour de notre bateau. Serions-nous en infraction ? avons-nous le droit de mouiller ici ? … Des questions qui resteront sans réponse. Dans la nuit, nous avions repéré les lumières d’une taverne ou d’un bar de plage. Nous y allons, c’est à environ 2km.

 

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Nous marchions le long de la mer sur la sable mouillé, façon « l’aventure c’est l’aventure », mais sans la chorégraphie. Certains auraient pu croire au retour de Ventura (Roland), Brel (Gilles) , Denner (JPierre). Et Charles Girard, qui vient de mourir aujourd'hui, devait incarner son propre rôle. Pas d’italien pour incarner Aldo Maccione, ils ne sont pas encore levés à cette heure.

 

Vous avais-je dit que le feu de mouillage ne marchait pas ? C’est fait. On le réparera bientôt.

Et après l’apéro d’usage , une collation d’usage. Puis nous avons repris la mer pour atteindre Alghero.

Le trajet était super, des falaises, des grottes, des îles…

Nous avons été interceptés à l’entrée du port par un zodiac. Il y a plusieurs marinas dans le port. Avant de suivre ce zélé marinero nous avons d’abord demandé le tarif. Il nous a mené à une marina qui certes avait bonne réputation d’après nos recherches Google, mais qui n’était pas celle que nous avait indiqué un certain Jérôme de Martigues « tu vas au fond du port, c’est le port municipal !». Etant loin de maitriser la langue, puisque nous n’en connaissons pas un seul mot, nous avons cédé à la retape. Ser Mar, est une bonne marina, même si c’est un peu « court » question sanitaire, un peu loin de la ville.

A propos du WC, si vous y venez un jour, je dois vous prévenir que quand vous êtes assis dans la position classique et adéquate et qu’une envie d’éternuer se manifeste, ouvrez vite la porte pour ne pas vous fracasser la tête dessus.

Le soir, nous sommes allé voir au fameux port municipal, c’est un peu plus cher, mais c’est beaucoup plus près de la ville puisque c’est dans la ville ! On reste à Ser Mar.

Nous prenons la température de la ville. Touristique. Une glace et des courses. Retour au bateau.

La douche est de rigueur. Gilles et moi essayons la douche du bord. Je la trouve tout à fait convenable. Cela permet de laver le WC avec la douchette. Certes c’est exigu, le flexible court, mais c’est possible ! Le comble du luxe.

Dimanche 22 septembre 2019

Grasse matinée.

Il y aurait un Lidl et ouvert ce dimanche !

Pendant que Roland et Gilles vont à la laverie, je m’occupe du blog.

Déjeuner à bord, sieste. Au réveil, on a bien parlé de réparer le feu de mouillage, mais nous ne sommes pas allés au-delà.

Départ pour une visite de la ville. IMG_20190922_162331599

La cathédrale, le bord de mer fortifié et une glace. Sans oublier de passer chez Lidl puisque dimanche, c'est ouvert.

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