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A bord de Nymphaea
22 septembre 2019

Les jeunes

Du 30 août au 7 septembre 2019

La première semaine de notre croisière d’automne a été consacrée à la jeunesse.

Tout d’abord, 2 remarques :

La première est que l’automne commence en septembre à bord.

La deuxième est que la jeunesse a été représentée par Loïc, neveu de Roland et Gaëtan mon fils.

Ils ont réussi à se libérer une semaine de leur travail.

Roland et moi nous nous étions dit qu’il fallait leur en mettre plein la vue et qu’il fallait les occuper à plein temps pour la semaine qu’ils avaient retenue.

Aller à Porquerolles et revenir ne nous paraissait pas suffisant pour les épater.

La météo donnée une semaine à l’avance laissait entrevoir avec une bonne dose d’optimisme la possibilité non seulement d’aller à l’île d’Elbe, mais d’en revenir dans la semaine. Il fallait impérativement qu’ils soient rentrés pour le lundi matin dans leurs entreprises respectives.

Pour cela il fallait passer 2 nuits en mer pour arriver à Macinaggio, 1 jour pour aller à l’ile d’Elbe et autant pour le retour. 2 jours sur place à l’ile d’Elbe.

Samedi 31 août 2019

Nos hôtes sont arrivés à 12h00 à la gare d’Aix en Provence où nous sommes allés les accueillir.

Dimanche 1 septembre 2019

Le branle bas est sonné à 5h30 pour départ à 6h00

Le temps est calme : 3 Beaufort. Repas généreux à midi.

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Et puis première panne, plus d’eau à partir des réservoirs. Le filtre est complètement bouché. Une fois débouché, tout va pour le mieux. La nuit arrive, noire, sans lune. Les quarts se succèdent. Nous progressons toujours régulièrement.

Lundi 2 septembre 2019

Le filtre se rebouche ! La décision est prise : suppression du filtre. La consistance de la matière qui fait obstruction est curieuse, ce n’est pas du sable mais ça ressemble à une gelée…

Nous n’aurons plus de problème de filtre bouché par la suite.

Nous avons longtemps disserté sur la précision du GPS, qui est tout à fait suffisante lorsque nous sommes en pleine mer et devient un problème s’il faut avoir à passer dans une largeur de 20 m pour éviter des écueils comme entre l’île Maire à Marseille et le continent… A éviter la nuit ou par temps de brouillard. Puis sudokus.

Nous approchons du Cap Corse. Si nous continuons, nous arrivons à Portoferraio à l’île d’Elbe. Un débat est lancé. Après délibération, dans un respect mutuel, tel qu’on ne le connait pas au parlement, il est décidé de s’arrêter à Maccinaggio où nous accostons à 22h00.

Douche pour tout le monde, car les douches sont ouvertes jusqu’à minuit, rafraichissement en terrasse

Mardi 3 septembre 2019

Toilette rapide, courses à l’épicerie du port, pluie terrible qui nous cloue sur place en attendant l’accalmie.

Départ pour Elbe. Soleil, 2 Beaufort.

Arrivée à 17h45. Bien accueillis, et cette fois, nous avons été placés parmi les grands, sans doute à cause de la taille de Nymphaea, car pour les 2 dernières visites que nous avions déjà faites avec Nysa, nous avions été relégués dans un angle où s’accumulaient les détritus du port, à côté de bateaux qui ne semblaient pas sortir souvent.

Les douches ici sont municipales.

Mercredi 4 septembre 2019

Location de voiture pour visiter l’île. D’abord la résidence d’été de Napoléon. Comme pas hasard, fermée à la visite le mercredi. Direction Marciana, village perché dans la montagne. Garés en bas sur le parking, nous sommes montés à travers le village à pied, sous un soleil écrasant, et sommes arrivés au sommet où nous aurions pu venir en voiture, sans avoir à payer le stationnement ! Mais nous n’aurions pas vu les ruelles montantes, étroites…

Un cheval « de bois » est au sommet sur la place, fait de morceaux de bois cloués entre eux.

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Restauration au seul restau en haut. Droit au chupito en fin de repas.

Direction Marina del Campo au nord de l’île, puis porto Azzuro où les bateaux sont au mouillage sur corps morts. Une place bien sympa pour de désaltérer.

Cette fois, au nord ouest de l’île, Rio Marina puis le site où le minerai de fer était chargé sur les bateaux. Le transbordeur en fer était encore debout à notre passage en 2016, il ne l’est plus !

Retour à Portoferraio par les routes de montagne. Plein d’essence avant de rendre la voiture. Après 18L mis dans le réservoir, la jauge ne monte pas ! Encore 11L de plus et pas mieux ! Le loueur admet alors que la jauge doit être en panne et nous restitue après un savant calcul une somme de 38€.

Restau le soir

Jeudi 5 septembre 2019

Musée Napoléon à la villa les Mulini pour tous sauf Roland.

A midi, départ pour un mouillage dans la baie que nous avions repéré la veille : dans le golfo de Viticcio. Tout ce qui savait nager à bord s’est défoulé dans l’eau. Et la douche de pont a été appréciée.

16h45, c’est l’heure du départ pour le continent. Le temps est magnifique, et dire qu’il va falloir affronter du 7Bf…

20h20, le soleil s’est couché, nous avons terminé notre repas, la vaisselle est faite. Tout est rangé, les placards verrouillés, les vannes sont fermées. Nous attendons sans empressement le gros temps annoncé.

Vendredi 6 septembre 2019

Gros temps dans la nuit, la grand voile est sortie de moitié comme 3 ris de pris, le génois est encore enroulé à moitié. Beaucoup de bateaux dans le canal de corse. Pas de pluie. Pendant son quart, Loïc voit un signal laser envoyé par un bateau pour signaler sa présence. L’AIS avait déjà annoncé que ce bateau était sur une trajectoire de collision. Tout a fonctionné parfaitement. Loïc en gentleman a cédé la place au cargo en réduisant la vitesse.

Pour ce qui était du gros temps, c’était fort, nous avons eu des paquets de mer impressionnants, on ne pouvait pas les voir venir dans la nuit, mais quand ils frappaient, ils frappaient fort. Une première fois, nous avons reçu un paquet sur la capote sur tribord. Roland qui était venu m’épauler pendant mon quart, et moi avons cru que le plastique transparent avait été déchiré dans le choc mais il n’en était rien. Une grosse quantité d’eau est passée sous la capote et est descendu dans le carré, envahissant les fonds. Une autre fois, un gros paquet nous a percuté sur tribord arrière, cassant le support du feu à retournement.

Annoncé force 7, nous avons été confrontés à des pointes à 8. Le vent sifflait fort, le bateau tapait fort à l’avant. Gaëtan essayait de dormir ! Il nous a rejoints dans le cockpit.

Certes, le temps était très fort, mais rien ne grinçait. On sentait que le bateau tenait le coup, tout était arrimé, rien ne valsait, nous nous sentions en sécurité, en totale sécurité pour ma part, sans me plaindre du mal de mer auquel je pensais être devenu sensible depuis le retour de Gibraltar.

14h00, enfin plus de vent, mais plus de vent du tout. Voiles rentrées.

Plus de bateaux en vue, l’AIS non plus ne nous signale aucun navire !

20h00 fin du repas à l’intérieur, premier bateau en vue, et la terre ! Les îles d’Hyères sont à 35 NM et Toulon à 60 NM.

Samedi 7 septembre 2019

A 12h15 nous sommes à quai, tout est d’un calme étrange.

Roland accompagne Loïc à la gare.

Dans l’après midi, c’est au tour de Gaëtan de partir.

Roland et moi nous nous retrouvons seuls à bord, le bateau est bien trop grand ! Les enfants sont partis…

Le temps n’est pas bon pour rentrer à Martigues, il nous faut attendre.

Pour noyer notre tristesse, nous décidons de nous pencher sur le cas de la cuisinière à gaz. Je ne parlerai pas du raccordement électrique. Une lettre en dit déjà bien assez long à ce sujet et même trop.

Le nouveau problème est le suivant : le débattement de la cuisinière est trop faible. Et comme nous venons de supporter vaillamment une tempête, nous nous apercevons que ce n’est pas suffisant. Le terme de tempête est certes peut-être exagéré puisque nous avons eu du 8 Bf , (entre nous, c’était du 7 fort, et que nous prenions ¾ arrière, mais j’aurais quand même voulu vous y voir !!!)

Loïc et Gaëtan eux, pourront vous le raconter !

Donc, vu que désormais le gros temps n’est plus un problème pour nous, il faut pouvoir cuisiner par tous temps. Après étude, nous décidons de supprimer le fond sous le four pour gagner en amplitude. Pas de scie sauteuse. Alors on casse le contreplaqué par petits morceaux et on arrive au résultat attendu, nous avons gagné en amplitude même si ce n’est pas encore le débattement souhaité.

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Nettoyage des fonds, les paquets de mer embarqués étaient finalement plus impressionnants à voir descendre qu’en quantité.

Dimanche 8 septembre 2019

Grasse matinée et courses au marché de Provence

Lundi 9 septembre, vent alors nous ne sommes pas sortis ou si peu

Mardi 10 septembre 2019 c’est la pluie pour changer, sans vent puis avec

Des bruits de claquement dans le mat nous obsèdent.

Essais de remplissage de la cuve à eaux noires. La cuve est déclarée opérationnelle.

Et encore 2 problèmes réglés.

Mercredi 11 septembre 2019

6h30 appareillage pour Toulon. A l’heure où rentrent les ferries dans la rade. Petite régate avec un cata qui visiblement n’avait pas envie d’aller vite, alors on en a profité. Nous n’avons jamais longé la côte des calanques d’aussi près.

Essais d’enroulement de GV, on n’a pas tout compris semble-t-il. Pourtant les précautions annoncées ont été prises : pataras relâché

Arrivée à Martigues après 12h00 de navigation. Mon accostage est déplorable à cause du vent, léger mais suffisant pour enquiquiner ma manœuvre.

Jeudi 12 septembre 2019

Nous avons beaucoup travaillé !...

Vendredi aussi nous avons beaucoup travaillé, mais nous ne nous souvenons plus de ce qu’on a fait.

 

Du 13 au 15 septembre

Vendredi 13 septembre 2019 au soir, nous sommes  allés chercher François et Marion à la gare d’Aix en Provence.

Samedi 14 septembre 2019 :direction Le Frioul

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Mouillage à midi dans l’anse de l’ile de Ratonneau

Nous rejoignons le port. Les sanitaires déplorables sont toujours là. Les douches défoncées, rien en état…

Les sanitaires neufs promis sont là mais pas en service. Lundi peut-être ?

Arrivent au port les bateaux MACIF

Dimanche balade dans l’ile sud Pomègues jusqu’à la ferme aquacole pour les moins courageux.

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Et dimanche 15, le soir direction Carry le Rouet en profitant d’un peu de vent.

Arrivée de Gilles et Renée, échange d’équipiers. Renée ramènera François et Marion.

Nous gardons Gilles.

Lundi 15 septembre 2019

De Carry à Toulon, puis nous attendons les vents favorables

Mardi 16 septembre 2019

On a fait les courses 2 fois dans la matinée, pour passer le temps et puis aussi pour prendre ce qu’on avait oublié la première fois. A l’abri, au centre Mayol.

Et restau le soir.

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