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A bord de Nymphaea
24 juin 2019

Avant de vous quitter, j’avais envie de vous dire…

J’avais envie de vous dire que si je suis resté parfois quelques jours durant, sans vous écrire, c'est tout bonnement qu'il ne nous était rien arrivé. L'ordinaire, la routine quoi ! Pas une seule c....rie, je veux dire par là qu'il n'y avait pas d'ânerie de plus à confesser.

Oh, je me doute bien qu'il y a des mauvaises langues qui parlent dans notre dos... Je crois même les entendre d'ici. "Mais c'est pas possible des poissards comme ça ! Ils devraient s'arrêter, avant que ça finisse mal ! Jamais vu autant de malchance, ou alors... ou alors… ou alors...." 

Nous autres, nous naviguons, nous voyageons, nous sommes donc appelés à prendre des risques, nous sommes confrontés à la mer, la tension est parfois à son comble et quand elle arrive à baisser parfois, la fatigue aidant, il se passe ce qui ne devrait pas se passer... En restant dans notre lit, il ne nous serait rien arrivé, c'est certain ! Mais non d'une pipe, ça manquerait terriblement sur notre CV. Nous fabriquons aujourd'hui les histoires que nous allons raconter demain à nos petits enfants, si ce n'est pas à nos futurs collègues d'hospice, et nous ne sommes pas prêts d'arrêter d'en rire. Oh et puis, je suis sur qu'il y a aussi des navigateurs qui ne disent pas tout... des taiseux comme on dit, enfin vous voyez ce que je veux dire... Pour ma part j'aurais plutôt tendance à en rajouter, et alors ça a pu faire déraper ma plume.

Nous sommes arrivés. C'est fini pour cette croisière. Vivement la prochaine. C'est un moment difficile car il faut ranger, laver, nettoyer le bateau, faire les bagages pour rentrer et on pense à tout ce qui nous attend dans le nord, le jardin pour certains, la menuiserie pour d'autres, ou encore la moto à défaut d'examens.

Il faut lister tout ce qui est à faire, et prévoir de le faire avant le prochain départ.

Pendant toute la durée de notre périples, j'avais bien demandé à plusieurs reprises à Gilles ou à Roland de me relayer dans l'écriture, mais j'ai du renoncer rapidement, car à chaque fois que je leur demandais, invariablement le premier n'avait pas ses lunettes et ne savait pas où il les avait mises, le deuxième lui, me disait qu'il préparait des pommes de terre sautées si ce n'était une quiche, et qu'il n'avait donc pas le temps. C’est comme ça que j’ai pu vous raconter tout ce que j’ai voulu !

Est-ce que c’est tout vrai ce que je vous ai raconté ? Et si j’en avais oublié ?...

Voilà, c'est fini jusqu'à la prochaine fois.

 

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