Gibraltar et Ceuta

Mercredi 22/5/2019 Gibraltar
Départ pour Gibraltar, enfin La Linea de la Conception. Le vent est non seulement tardif mais, prévu d’Est, il est de SE, de 10 noeuds annoncés, nous en avons moins de 5. Alors ? Va-t-il falloir faire appel aux astrologues pour avoir enfin une météo correcte ?
On mettrait bien le spi, mais il faut penser d’abord au pastis, on n’aura pas le temps avant. La coutume ayant été accomplie suivant nos rites sévères, nous recherchons les éléments permettant d’établir le spi : les écoutes, les barber-haulers, la drisse et autres babioles qui ne me sont pas familières mais que Gilles et Roland tutoient, c’est vous dire leurs relations avec.
L’heure du spi arrive à 13H00, il s’élève sans efforts de ma part, car je reste observateur.
Video :
Majestueusement, et instinctivement, tout l’équipage bombe le torse, notre vitesse a augmenté de 0.2 nœud ! Tant d’efforts si mal récompensés.
Le fait de mettre le spi a eu un avantage collatéral : à force de chercher, nous avons rangé les 2 coffres arrière et nous avons trouvé de la place, et de plus, on sait exactement ce qu’il y a dedans.
Puis nous avons eu la visite de nombreux dauphins, un peu loin de nous, et peu joueurs. Gilles a voulu aller leur dire bonjour. Nous avons ralenti, Gilles a plongé, mais les gentils dauphins n’ont pas voulu venir jouer.
Video
Jeudi 23/05/2019
La nuit s’est passée sans encombre : pas un seul bateau en vue. Le seul souci, est que les bateaux n’apparaissent plus sur l’écran. Après avoir gouté à l’AIS, l’avoir apprécié, nous le regrettons déjà. Mais pourquoi donc a-t-il disparu ? La réponse est qu’on ne sait pas s’en servir suffisamment bien. On verra plus tard pour lire les notices.
Il est 7h00, il me reste une heure de quart à faire, les lascars vont émerger de leur nuit. La pilote automatique me fait une blague : il change la route de 90°. Le temps étant sans vent, je trouvais bizarre de voir les côtes africaines si proches dans un azimut étrange.
Nous arrivons à La Linea de la Conception. Un gros trawler prends plus que sa place entre les catways. Il faut manœuvre fin, une feuille de papier ne peut passer entre les pare-battages et le catway. Le proprio ne bronchera pas. Qu’il n’aie pas peur, on peut le comprendre étant donné nos compétences dans des manœuvres aussi fines, mais le fair-play est de proposer de l’aide même si nous n’en avons pas besoin, et puis aussi saluer le nouvel arrivant.
Courses à La Linea, Roland retrouve les commerces de l’an dernier.
Nicole et Renée arrivent en car depuis Séville qu’elles ont visitée. Restau pour la soirée.
Vendredi 24/5/19
Nuit calme, pas de vagues, réveil général à 8h30. Jamas vu ça à bord !
Journée visite de Gibraltar
British breakfast, téléphérique et 2 équipes sont formées : les sportifs : Gilles et Renée qui descendront à pied et les autres, que j’appelle les épicuriens, nous autres qui redescendrons en téléphérique.

Samedi 25/5/2019
Appareillage pour Ceuta. C’est en Afrique pour ceux qui ne nous ont pas suivis l’an dernier et c’est encore l’Espagne. C’est la première fois que Nymphaea a tant gité, une rafale l’a bien couché. Nous avons filé 8 nœuds sans problèmes. La GV a été dure à dérouler car quelqu’un l’avait certainement mal enroulée. Ce n’est pas Roland, ce n’est pas Gilles. Moi, je ne touche pas à ça. Renée ou Nicole alors, mais dans la nuit.
Arrivée à Ceuta. Plein de GO à faire, le marinero est prévenu sur la VHF de notre intention. Non seulement le vent n’est pas favorable, mais il est un peu fort et comme si cela ne suffisait pas, il y a plein de hors bords, fatigués, attendant de couler probablement qui entravent les manœuvres en empiétant le long du quai. De l’autre côté, la gardia civile amarre ses bateaux en laissant dépasser les moteur hors bord. Nous aurons raison de ses pièges et ferons un plein à un prix jamais vu qui vous ferait mourir de jalousie tant c’est indécent.

Restaurant Galiego sur le conseil de notre voisin de quai. Roland décide de garder le bateau en faisant la sieste.

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