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A bord de Nymphaea
10 octobre 2019

Cagliari toujours

Cagliari toujours

Mardi 8 octobre 2019

C’est vers l’ouest que nous conduit Gilles et plus exactement à : l’isola di Sant’Antioco « sauvage, exposée aux vents et aux pirates… » nous dit le Geo Guide.

Déjeuner au bord de l’eau, enfin presque puisque la route nous amène les pétrolettes…, puis visite acharnée des hypogées qui sont des logements creusés sous terre. Successivement habitations, catacombes puis à nouveau logements. 2.5€ la visite et le tout expliqué en italien, avec accès aux commodités contemporaines. La basilique est en rénovation complète, nous ne verrons pas l’intérieur qui est condamné. L’extérieur non plus car la façade est protégée par un filet. Dommage, elle était à voir.

Retour en passant le long des marais salants de Cagliari et retour sur Nymphaea. Le vent s’est levé.

Mercredi 9 octobre 2019

Ce n’est pas que l’on se soit levé tard, mais nous ne sommes pas partis trop tôt. Le projet du jour était d’aller à une plage située assez loin. Réflexion faite, il a été jugé inopportun de faire autant de km alors que la plage de Poetto était proche et pas si mal. Café près de la plage, une grande marche le long de la plage pour les volontaires. Les non volontaires sont partis faire des courses.

Déjeuner à la plage, bain pour les plus vaillants ; aujourd’hui il n’y en avait qu’un seul : Gilles. Séchage au soleil et coup de soleil pour les autres.

Dernier repas à bord. Renée et Nicole repartent demain jeudi.

Jeudi 10 octobre 2019

6h00 du matin, les alarmes des téléphones nous réveillent. La ruche ronronne. La bouilloire siffle, la cafetière gargouille, le petit déjeuner se fait en silence car le programme du jour n’est plus à discuter: c’est le grand jour du départ de Nicole et Renée. Départ à 7h00 pour être à l’aéroport à 8h00. Je les accompagne jusqu’à la voiture sur le parking et les laisse partir après des adieux dans la nuit, je rentre seul sur le bateau.

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Mon équipage revient vers 8h30. Il faut aller rendre la voiture que nous avions louée et nous partons voir le jardin botanique que nous n’avions pas encore vu.

 

 

 

 

 

 

 

Sur le trajet, nous visitons la chiesa di San Michele Archangelo. Nous sommes accaparés par une charmante dame qui fait un tas d’efforts pour nous parler de son église en italien. Elle va même nous faire visiter la sacristie qui est d’une décoration des plus luxueuses, des toiles peintes en 1500 d’après Roland, des marqueteries, des statues qui sont portées lors des processions…

Pour faire bonne impression, nous faisons une offrande, d’un geste large qui se veut digne et généreux, nous faisons tomber une pièce dans le tronc prévu. Nous nous attendions à ce que le bruit de la chute de la pièce retentisse dans l’église recueillie; ce ne sera que le bruit d’une pièce amortie par du feutre. La déception est grande, mais notre hôtesse a vu le geste, et pour nous récompenser, elle nous offre l’image pieuse de Saint Michel Archange terrassant le dragon.

 

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Roland et moi l’acceptons avec moultes remerciements, tandis que Gilles se bat comme un diable pour la refuser et ne pas la prendre, sortant à reculons, semblant craindre que la sainte image ne le transforme en chrétien obligé de dire ses prières et se confesser ou peut-être pire encore, en martyr comme sur les peintures de l’église, crucifié ou brûlé.

Nous arrivons au jardin botanique. Pas grand monde à l’entrée. Nous cheminons sur un parcours où sont présentées des plantes qui ont été citées dans la bible.

 

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Si elles sont nombreuses à être citées, elles le sont moins à être vivaces dans leur pot, probablement par le fait que la saison était terminée. Nous voyons un tas d’arbres et de plantes grasses, de cactus tous familiers de Gilles et Roland. Curieusement, nous sortons par la billetterie. Nous avons du rentrer par un portail laissé ouvert par oubli par les ouvriers du parc. De ce faite, nous n’avons pas pu profiter de la réduction qui nous avait été faite lors de la visite des nouraghes.

Gilles et Roland, abandonnés par leurs épouses sont tristes. Si !

Les yeux battus, la mine triste, les joues blêmes, ils ne dorment plus, ils ne sont que l’ombre de soi-même, seuls dans la rue, ils rôdent comme des âmes en peine…

J’ai eu beaucoup de peine à les divertir. C’est en parlant de petit cochon grillé que j’ai aperçu l’esquisse d’un sourire sur les lèvres de Roland, pendant que Gilles tournait la tête de toutes parts, se demandant déjà où il pouvait les voir.

Retenez : Su Cumbidu 13 via Napoli à Cagliari. Nous ne pouvons en dire que du bien. Le petit cochon a été très bon. « ça fait du bien !» a dit Gilles en quittant le restaurant, ce qui veut dire que c’est très très bon.

Le retour au bateau fut long car nous avions rendu la voiture le matin. Peut-être bien 4 à 5km, mais le long du port.

La sieste s’imposait pour faciliter la digestion. Puis le vent s'est levé. Nous aussi. Lecture, Sudoku et blog. 

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